Présence de Prosthenorchis spirula chez les chimpanzés. Son rôle pathogène et son développement dans Blattella germanica

Parasite, Jul 2018

P. H. Van Thiel, C. J. E. Wiegand Bruss

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Présence de Prosthenorchis spirula chez les chimpanzés. Son rôle pathogène et son développement dans Blattella germanica

Article available at http://www.parasite-journal.org or https://doi.org/10.1051/parasite/1944 Par P. H. Van THIEL et C. J. E. WIEGAND BRUSS Un chimpanzé X, provenant de Libéria et se trouvant dans la ménagerie de Rotterdam depuis le printemps de 1939, mourut le 4 décembre de la même année d'une broncho-pneumonie. L'autopsie permit de trouver, dans son intestin, à côté de nombreux Strongyloides f ülleborni, 460 exemplaires d'un Prosthenorchis. Quelques mois plus tard, à l'autopsie d'un autre chimpanzé B, plus de 800 vers du même genre furent encore trouvés, tous dans l'intestin grêle, à l'exception de 18 seulement qui étaient dans le côlon. SON ROLE PATHOGÈNE ET SON DEVELOPPEMENT GERMANICA diverses peuvent être infectées par Prosthenorchis et les ménageries offrent pour cela beaucoup de facilités. Il est par suite très possi­ ble que notre chimpanzé se soit infecté dans la singerie de Rotter­ dam, d’autant plus que quelques années auparavant, un gibbon de la même ménagerie en avait présenté de nombreux exemplaires. Tou­ tefois une réserve doit être faite : en effet, le Directeur de la ména­ gerie de Rotterdam nous a écrit que la plupart des jeunes chimpan­ zés, à leur arrivée d’Afrique occidentale, présentaient dans leurs selles des oeufs d’acanthocéphales ; en outre, quelques différences se sont révélées entre les Prosthernorchis de chimpanzé et les descrip­ tions des espèces déjà connues du genre. a.c. = anneau cuticulaire ; a.n.l.= anneau nucléaire des lemnisques ; a.n.tr. = anneau nucléaire de la trompe ; b.c. = bourse copulatrice ; b.m.l. = bande musculaire latérale ; c.é. = canal éjaculateur ; c.u. = cloche utérine ; cr.l. = crochets larvaires ; é.a.c. = ébauche de l’appareil copulateur ; é.cr. = ébau­ che des crochets ; é.p.c.u. = ébauche des poches de la cloche utérine ; ê.tr. = ébauche de la trompe; é.pro. = ébauche des protonéphridies; é.r.tr. = ébauche du réceptacle de la trompe ; g.c. = ganglion céphalique ; g .g . = ganglion génita ; gl.p. = glandes prostatiques ; le. = lemnisques ; li. = ligament ; m.b. = muscle bursal ; m.c. = musculature circulaire ; m.i.tr. = muscle invaginateur de la trompe ; m.r.c. = muscle rétracteur du cou ; m.r.r.d. = muscle rétracteur du réceptacle dorsal ; m.r.r.n. = muscle rétracteur du réceptacle ventral ; n.c. = noyau embryonnaire ; n.m. = noyaux musculaires ; n.p.c. = noyaux de la papille céphalique ; n.t.r. = noyaux de la trompe ; n.r. = noyaux du réceptacle ; n.t. = noyaux tégumentaires primaires ; t. = tégument ; p.b.tr. = papille sensorielle de la base de la trompe ; p.c. = papille senso­ rielle céphalique ; tr. = trompe ; pro. = protonéphridies : r. = réceptaculum de la trompe ; t. = testicules ; u. = utérus ; v. = vagin. 20. II. Description du Prosthenorchis du chimpanzé Le corps des femelles, en forme de point d’interrogation, est ridé trans­ versalement, celui des mâles est très faiblement strié transversalement. La coupe transversale est faiblement elliptique, presque circulaire. La plus grande largeur du corps se trouve un peu en arrière de la trompe ; elle diminue graduellement ensuite. Il n’y a pas de plis longitudinaux au collier. Les femelles ne dépassent pas 25 mm. de longueur ; deux mâles seulement ont pu être étudiés ; l’un (fi g. 1) mesurait 15 mm., l’autre 32 mm. 5 de longueur. La trompe est faiblement développée ; c’est un Fig. 2a . — Trompe de Prosthenorchis spirula du chimpanzé Fig. 2b. —Crochet (à un plus fort grossissement) cylindre court, presque globulaire, ayant les crochets les plus distaux plus développés, crochets en six lignes léotropes, chacune de six cro­ chets, à l’exception de ceux du petit mâle où il y avait un dédoublement des crochets dans les deux lignes transversales basales (fi g. 2, a). Dans les trois lignes basales, les crochets sont pourvus d’une pointe en flèche ; les crochets ont deux racines (fi g. 2, b), à l’exception de ceux des deux lignes transversales basales qui n’ont qu’un élargissement basal arrondi. Les crochets sont de trois types principaux, mesurant de 210 à 290 ,µ de 150 à 220 µ et de 70 à 90 µ de longueur. Réceptaculum de la trompe court et large ; lemnisques plats, mesurant 7 mm. de long chez une femelle, 2 mm. 9 chez le petit mâle, n’atteignant pas les testicules, non élargis vers la partie postérieure ; chez le grand mâle, mesurant 7 mm. de long sur 430 µ de largeur minima ; l’un est enroulé, recourbé devant le testicule antérieur, l’autre atteint le testicule postérieur. Pas de lacunes dans l’intérieur des lemnisques. Les organes génitaux mâles occupent plus de la moitié de la longueur du tronc, de sorte que les testicules se trouvent dans la partie antérieure du corps ; ils sont ellipsoïdes, mesurant chez le petit mâle jusqu’à 1 mm. 54 de longueur et 800 µ de largeur. Les testicules sont isolés l’un de l’autre. Il y a huit glandes prostatiques (mesurant chez le petit mâle environ 400 µ et chez le grand 1 mm. 5 de longueur), moins agglomérées et moins aplaties les unes contre les autres que (...truncated)


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P. H. Van Thiel, C. J. E. Wiegand Bruss. Présence de Prosthenorchis spirula chez les chimpanzés. Son rôle pathogène et son développement dans Blattella germanica, Parasite, pp. 304-320, Volume 20, Issue 5-6, DOI: 10.1051/parasite/1944-1945205304