46e Journées Scientifiques de la SFMBCB Nantes 9-10-11 octobre 2003 (résumés des communications)

Journal of Oral Medicine and Oral Surgery, Jan 2004

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46e Journées Scientifiques de la SFMBCB Nantes 9-10-11 octobre 2003 (résumés des communications)

46e Journées Scientifiques de la SFMBCB Nantes 9-10-11 octobre 2003 Bischof M 0 Nedir R 0 Lombardi T 0 Bernard JP 0 Samson J 0 0 Division de Stomatologie et Chirurgie Orale, Université de Genève , Suisse Evolution des techniques en chirurgie endodontique : bilan de 9 années d'activité clinique - Le concept actuel propose une approche pluridisciplinaire des affections périapicales secondaires à une nécrose pulpaire. Les termes trop réducteurs d’« apicectomie » ou de « résection apicale » tendent à disparaître, on parle maintenant de chirurgie endodontique. Lorsqu’une révision endodontique par voie orthograde est impossible ou que celle-ci ne permet pas d’atteindre le résultat souhaité, la chirurgie endodontique constitue une alternative thérapeutique. L’introduction dans les années 90 de moyens de grossissement optiques, d’une micro-instrumentation spécifique, d’inserts ultrasoniques, ainsi que l’apparition de matériaux d’obturation rétrograde biocompatibles et étanches ont modifié l’approche de la chirurgie endodontique (Von Arx et Walker, 2000). La possibilité offerte par ces moyens techniques d’atteindre plus efficacement les objectifs du traitement ont permis vraisemblablement d’optimiser les résultats. Entre 1994 et 2002, 95 patients ont été traités dans la Division par chirurgie endodontique (femmes : 57 %, hommes : 43 %), soit 122 apex abordés sur 107 dents. L’indication chirurgicale était posée lorsque la révision orthograde était jugée impossible à réaliser par la Division de Cariologie et d’Endodontie (Prof. I. Krejci). On a pratiqué deux types d’abord chirurgicaux (lambeaux trapézoïdal ou de Lübke-Ochsenbein) et le choix était fait après étude des clichés radiologiques et de l’état parodontal. Depuis 1997, les interventions sont systématiquement réalisées avec un microscope opératoire. Le matériel de curetage est récolté et adressé à un laboratoire d’histopathologie. En l’absence de reprise endodontique préopératoire et, chaque fois que cela était techniquement réalisable, une obturation rétrograde a été effectuée (avec de l’IRM® jusqu’en 1999, puis avec du ProRoot® MTA). La régénération tissulaire guidée avec le Combi-Pack® (Geistlich Pharma AG) (10,4 % des cas) n’a été réalisée qu’en présence d’une ostéolyse bicorticale ou une déhiscence osseuse intéressant le collet de la dent (Von Arx et Cochran, 2001). L’examen histopathologique a été concluant dans 43,4 % des cas ; pour les autres cas, le curetage avait entraîné une altération des tissus trop importante pour obtenir un résultat fiable. Les résultats sont les suivants : dans 46,8 % des cas, c’est un kyste radiculo-dentaire de petite taille, dans 42,6 % un granulome périapical, dans 6,4 % un tissu cicatriciel, dans 2,1% une ostéite et dans 2,1 % un amas de corps étrangers. Après un suivi moyen de 37,4 mois (3 à 112 mois), le taux de succès moyen est de 88,5 % (108/122) : 92,4 % avec l’obturation au MTA, 85,7 % avec l’IRM, 82,1 % en l’absence d’obturation. Il y a eu 2 échecs immédiats et 14 échecs tardifs survenant entre 6 et 32 mois après l’intervention. Deux patients ayant eu une obturation rétrograde au MTA ont présenté une importante sensibilité postopératoire, persistant respectivement 8 et 24 mois, tout en présentant une image radiologique de cicatrisation satisfaisante. Les résultats sont limités par le fait que certains cas de « cicatrisation incertaine » selon Molven et al. 1996, n’ont pas un recul suffisant, permettant leur classification définitive. De plus, le recul clinique avec les produits d’obturation rétrograde ainsi que la courbe d’apprentissage des opérateurs, pourrait influencer les résultats. Ce bilan amène trois remarques. La consultation conjointe instaurée depuis 1999 avec les collaborateurs de la Division de Cariologie et d’Endodontie influence l’indication de la chirurgie endodontique. Les derniers progrès technologiques ont ouvert de nouvelles perspectives pour la chirurgie endodontique, et les résultats obtenus sont comparables à ceux obtenus avec un traitement endodontique orthograde effectué selon les critères de l’endodontie moderne. Nom et adresse du conférencier BISCHOF Mark CdR Clinique Dentaire 3 rue du Collège CH-1800 Vevey - Suisse médecine buccale chirurgie buccale VOL. 10, N° 1 2004 page 37 Dans les cas de parodontites apicales associées à un traitement endodontique, le traitement consiste essentiellement en l’une ou l’autre des options thérapeutiques suivantes : retraitement endodontique orthograde (RTE) ou chirurgie périapicale (CP) avec obturation rétrograde. La prise de décision est un processus complexe (Mc Creery et Truelove 1991) qui intègre de nombreux facteurs. Le pronostic thérapeutique est un des plus importants. De nombreuses études ont indiqué des taux de succès voisins pour le RTE et la CP (Danin et al. 1996, Kvist 1999, Hepworth et Friedman 1997 pour revue) qui peuvent laisser penser que les deux alternatives sont équivalentes. Cependant, une analyse attentive de la littérature (...truncated)


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46e Journées Scientifiques de la SFMBCB Nantes 9-10-11 octobre 2003 (résumés des communications), Journal of Oral Medicine and Oral Surgery, 2004, pp. 37-57, Volume 10, Issue 1, DOI: 10.1051/mbcb/2004004